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- Né le 17avril 1929 à Brême, Hans Last eu
une enfance
sereine. Il passait l'essentiel de son temps à jouer au football avec ses
frères Robert et Werner. A dix ans, il commença à étudier le piano, sans
grande passion dans un premier temps et il se mit à la basse à partir de
1943.
1945. La guerre est enfin finie. Il se prit d'intérêt pour le jazz américain.
Sa radio préférée était alors celles des Forces Américaines à
Bremerhaven. Les trois frères, tous musiciens, rejoignirent la toute
nouvelle station de Radio Brême en 1946. Deux ans plus tard, le Last Becker
Ensemble est fondé, avec Robert aux percussions et Werner au trombone. Leur
renom s'étale bien au-delà du secteur où ils se produisent. De 1950 à
1952, Hans Last est élu trois ans de suite meilleur bassiste de jazz.

En 1955, il rejoint la NWDR, la radio du Nord-Ouest de l'Allemagne. Il
arrange de la musique pour Caterina Valente, Freddy Quinn, Hel mut Zacharias,
entre autres. Sa vie privée est tout aussi réussie. Il épouse Waltraud.
De cette union nait, en 1957, Caterina, puis Ronald l'année suivante. De
cette famille unie il puise une force supplémentaire pour son travail. De
la NWDR, il passe à une autre station, la NDR. Mais la liberté le tente.
Il signe alors un contrat avec la firme Polydor, qui change rapidement son
nom en "James Last".
Il fonde son propre orchestre et délivre sa première production en 1965
sous le titre 'Non Stop Dancing", qui démarre en fanfare une carrière
incomparable.
Depuis, le rythme ne s'est pas ralenti, même quand il a déménagé pour la
Floride. Son fils Ronald l'a suivi et participe à ses productions. Le golf,
plus qu'un simple divertissement, est sa seconde passion. Un hobby que
partagent avec lui les membres de son orchestre.
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Nous sommes en 1965. Tandis que l'évènement
cinématographique est créé par la sortie du "Docteur Jivago",
avec Omar Sharif et Julie Christie, Paris lance la mode de la mini jupe tout
en couleurs.
C'est à ce moment que James Last créé son "son" devenu si célèbre
par sa gaité, son rythme, sa plénitude mélodique. Une musique qui vient
du coeur et qui y va tout droit. Une musique simple et chaleu
reuse, tout comme son créateur. "Non Stop Dancing" est son
premier album, qui se propulse à toute vitesse au sommet des hit parades.
James Last créa son premier
"Non Stop Dancing" à l'occasion de son dixième anniversaire de
mariage. Il voulait marquer le coup avec son épouse, Waltraud. Mais, comme
à chaque fois, se posait la question de trouver la bonne recette pour que
l'ambiance soit au top. En particulier en ce qui concerne la musique, il
faut qu'il y en ait pour tous les goûts et que chacun vivre au son des airs
joués. Il réalisa une compilation des succès du moment et la soirée fut
une totale réussite. Pour en garder un souvenir, il avait branché un magnétophone.
En réécoutant la bande, il se dit que le mélange
de la musique, des applaudissements, des invités chantant, tout ceci
formait un tout recréant une vraie ambiance de fête. Il reconstitua cet
ensemble en studio. Le "Non Stop Dancing 65" était né.La musique
de James Last se reconnaît facilement. Ses compositions ont fait le tour du
monde. Il existe ainsi plus de 100 versions (avis aux collectionneurs!) de
"Games that lovers play". Des stars internationales comme Ray
Conniff et Mantovani jouent sa musique. Andy Williams, Petula Clark et Billy
Vaughan, entre autres, ont repris son hit "Happy Heart"; "Le
berger solitaire", avec Gheorghe Zamfir, a occupé la tête des hit
parades pendant des mois. Les indicatifs de Radio Luxembourg et du
Starparade de la ZDF (2° chaîne de télévision allemande) sont de sa
plume. James Last a produit des mélodies pour bon nombre de films et séries
télé. Tout ceci lui a fait gagner d'innombrables trophées. "Ma
musique, c'est moi. C'est l'exact reflet de mes pensées. Mon orchestre est
mon meilleur moyen d'expression. C'est un pont qui s'élance vers mon
public. "
Mais James Last n'est pas un simple arrangeur et compositeur. Il vit sa
musique. Elle vient du coeur. C'est pourquoi elle sonne authentique et capte
les foules au plus profond.
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