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Le vendredi 13 avril 1984 , à 20 heures,  notre passion , notre enthousiasme  l'emportèrent et nous permirent d'obtenir l'autorisation officielle de créer un club en France.

Elle a son  siège  à Louviers mais mais possède des  ramifications   à  l'est et au nord  de la France.

 

 

Principaux Membres

  • Président : Jean François THIBOUT

 

 

  • Vice Président: Gérard WYPLATA

 

  • Quelques Membres

                 

   Charles                   Francis                   Michel

Sans oublier   Maurice  et  Jean Luc 

 

 

 

(évoquée par JF THIBOUT)

Mon coup de foudre pour la musique de Hansi remonte à 1970 . Étant bien loin de pouvoir me déplacer par mes propres moyens puisque pas encore, et de beaucoup, en âge de conduire, cela limitait considérablement les possibilités de voir Hansi en concert. En outre, ce genre d'évènement, pour ne rien faciliter, ne s'opérait jamais en France si ce n'est à son extrême est, et encore fallait-il le savoir. Heureusement, ma passion avait également contaminé la famille. Aussi, ayant la chance de passer chaque année en Allemagne pour nous rendre en vacances au Tyrol, en négociant bien, j'arrivais à obtenir un détour par l'office du tourisme d'Allemagne, implanté à l'époque place de l'Opéra à Paris. Chaque fois, on m'y répondait très courtoisement ne pas savoir si des spectacles de mon idole étaient attendus outre-Rhin. Alors, pendant des années, j'ai rêvé de concerts en écoutant les disques et en faisant fonctionner mon imagination à partir des pochettes. Délicieuse époque malgré tout.

Dix ans se passèrent ainsi jusqu'à ce jour de fin septembre '80 où tout bascula. En ce temps-là, on avait encore la chance d'avoir même en petite ville de province des disquaires, commerçants spécialisés, connaisseurs et conseillers. Le hasard avait bien fait les choses quand il envoya dans notre bonne ville un de ces artisans, aujourd'hui disparus, ouvrir une boutique, le brave homme se trouvant être un passionné de Hansi. Heureuse fortune qui me permit pendant des années de me constituer une discothèque de qualité, dans la limite hélàs de l'argent de poche d'un adolescent, mais à un moment où trouver les albums de Hansi en France relevait du parcours du combattant (il paraît qu'en nombre de régions ça n'a guère changé... ).
Bref, je me souviendrai longtemps de cet instant où il me dit avoir entendu un bruit par son représentant Polydor selon lequel il se pourrait que James Last vienne prochainement à Paris pour y donner un concert. J'entrepris aussitôt un périple dans la capitale pour y faire le tour des salles, et notamment au Palais des Congrès, endroit qui me semblait potentiellement digne d'accueillir un artiste de cette envergure.

La scène se déroule en fin d'après-midi, le lundi 22 septembre 1980. Sur le fronton de la salle de la Porte Maillot, pas une affiche, pas un calicot parlant de Hansi, mais tout l'arsenal de promo pour le futur spectacle de Michel Sardou. J'entre quand même, à tout hasard et, à la réservation, pose bêtement la question de savoir si James Last jouera là prochainement. "James qui?", me demande t-on de préciser. Bon laissez tomber. Le bruit en question ne devait pas être totalement fondé, ou alors ce n'est pas pour tout de suite. Deux jours plus tard, un coup de fil me sort de mon désespoir. Mon ami disquaire a des précisions à m'apporter : "C'est pour après-demain!" Sans même réfléchir si je peux être libre ce soir-là, je fonce à toute vitesse à l'agence de voyage la plus proche demander une réservation "la meilleure possible à n'importe quel prix".




Toute première fois

Et ce vendredi 26 septembre 1980, à 21 heures précises, je vivrai un des moments les plus émouvants de ma vie. Pour la première fois, je vois là, à quelques mètres, celui qui depuis dix ans anime tous mes rêves. Aujourd'hui encore, ce concert a un côté quelque peu irréel. Mais ce fut un tel choc que son souvenir est intact dans ma mémoire. Je n'avais pourtant pas pris de note, trop accaparé par la magie du spectacle et ne pensant nullement un jour créer ce Club. Mais je me souviens parfaitement de Hansi dans son costume bleu tout brillant, du synchronisme fabuleux de Barry Reeves aux percussions dans 'Knock on wood", du salut amical de Hansi à Mireille Mathieu présente parmi les spectacteurs pour l'applaudir, de ma première "James Last Party" déjà au pied de la scène, du regard envieux porté aux badges à l'effigie de Hansi qu'arboraient fièrement les membres du Club anglais ayant fait le voyage, de l'affichette dédicacée à la sortie des artistes, du chemin de l'hôtel indiqué à Benny Bendorff perdu dans les couloirs menant à l'hôtel Concorde Lafayette et tant d'autres images indélébiles.

Le lendemain, je me réveillais quelque peu chancelant, me demandant si j'avais une fois encore rêvé. Mais le billet avec plein de texte en français autour du nom de James Last attestait bien du contraire. Les mois qui suivirent furent agrémentés de documentations reçues de temps à autre de la part de Polydor dont un stagiaire avait lancé l'idée, dans l'euphorie de cet unique concert, de fonder un fan-club en France. Hélàs, le stage en question se termina un jour et l'idée s'en arrêta là. La longue traque solitaire des informations reprit alors.

Ce n'est que plus tard que je saurai avoir bêtement manqué, faute d'information, les concerts alsaciens de 1982. En février '83, je passais déjà un peu plus près d'un concert à Munich. Mais encore à côté, ce qui provoqua une grande colère qui déclencha tout... et qui fait que je suis aujourd'hui en train d'évoquer toutes ces années. Cette histoire, par laquelle tout a vraiment commencé, vous la connaissez sans doute déjà et je l'avais évoquée en détail dans le magazine n°20 de notre cinquième anniversaire. Je ne me lasse nullement de la raconter, bien au contraire, car toute la suite en découle. Mais justement, il s'est passé tellement de choses depuis, il y a tellement à dire qu'à regret je fais l'impasse sur le sujet pour vite enchaîner avec la suite. Mais si vous voulez encore l'entendre, n'hésitez pas à me demander de vous la raconter. Je le ferai avec plaisir.

De cette révolte contre le mauvais sort naquit donc l'idée de fonder une chaîne d'amis visant à mettre en commun les informations dont pourraient avoir connaissance les uns et les autres. Pour ma part, j'étais assez bien dans le coup en ce qui concernait les nouveautés  grâce à mon sympathique disquaire. Restait à trouver des informateurs concernant les concerts. J'écrivis donc à quelques personnes dont j'avais eu les coordonnées en 1980 pour leur demander si cette idée d'entraide pour mutualiser l'information les intéressait. La dizaine de lettres ainsi envoyées généra quatre
réponses. Mais il fallait bien sûr élargir rapidement ce cercle trop restreint. Cette ouverture au "public" exigeait de pouvoir être crédibles même si la démarche était -et reste- tout à fait modeste et sans autre ambition que d'être un cercle d'amis animé par des passionnés bénévoles pour d'autres passionnés.

Il apparut que la meilleure solution consistait à obtenir une reconnaissance ofcielle de Hansi lui-même. Nous ne savions bien sûr absolument pas comment procéder, qui contacter, etc. Lors d'une première réunion tenue dans le Nord le lundi 19 décembre 
1983, il fut décidé de "monter" à Hambourg. Rien que ça! Côté kilométrage, on commençait fort. Cette louable mais déraisonnable intention devint inutile quand on apprit peu après qu'Hansi allait venir en Belgique dans le cadre d'une tournée. Tiens, en passant, ça commençait à porter ses fruits notre petit groupe puisque nous avions pu avoir connaissance de cette information qui, autrement, aurait échappé à la plupart d'entre nous.


Rendez-vous

C'est ainsi que nous primes pour la première fois la direction de Gand, plus précisemment Deinze. Et là re-choc tout d'abord quand j'abordai Hansi à la descente de son bus pour lui exposer notre projet de création de Club et qu'après m'avoir écouté il nous invita à
assister à la répétition. Quelle émotion d'être là au pied de la scène tout près de ces musiciens fabuleux, de l'autre côté du décor, sans les costumes et tout ce qui créé la magie du spectacle, mais face à des femmes et des hommes faisant leur métier avec le plus grand sérieux tout en se prêtant très volontiers à nos demandes de fixation sur la pellicule de nos appareils photos.

L'interprétation du célèbre "Yesterday" des Beatles qui suivit, je ne suis pas près de l'oublier. Certes, la version disque est parfaite. Certes, la version concert l'est tout autant. Mais là, en cette fin d'après-midi, sans l'inévitable stress qui envahit même les plus
grands artistes, dans la décontraction de la répétition empreinte malgré tout d'un grand sérieux, le tout rythmé de palpitations x cardiaques à la limite de l'inquiétant du fait de l'émotion, jamais il ne m'avait été donné, d'entendre cet air joué avec autant de
sensibilité, de sensualité. Le concert qui suivit fut pour nous tout aussi magique et nous en retrouvâmes avec grand plaisir le contenu exact deux soirs de suite la semaine suivante à Strasbourg, Hansi nous ayant proposé de venir le voir là-bas pour prendre le temps de
discuter avec nous de notre projet de Club.

Nous avions bien sûr accepté sans même nous préoccuper de savoir si nos obligations professionnelles ou personnelles nous en laisseraient le loisir. J'eus juste le temps d'imprimer les 2.000 exemplaires du magazine n°0 destinés à être distribués là-bas. Un
saut par chez Polydor où il me fut confirmé que le responsable du marketing international allait me rejoindre pour appuyer notre démarche et hop, me voilà reparti pour un bon paquet de kilomètres.

Là encore, on ne se déplacera pas pour rien puisque, outre le plaisir d'assister à deux concerts, histoire de rattraper les frustrations passées, nous allons vivre des minutes historiques.

C'est ainsi que le vendredi 13 avril 1984, à 20 heures, notre passion, notre enthousiasme l'emportèrent et nous permirent d'obtenir l'autorisation officielle de créer un club en France. Nous saurons par la suite que cette réussite est d'autant plus méritoire que Hansi, par modestie, est presque gêné de voir que son public l'aime au point de le lui montrer ainsi et que, par ailleurs, son agent veille scrupuleusement sur ses intérêts, ce qui est somme toute logique. En ce sens, accorder confiance à des inconnus était loin d'être évident. Depuis, nous nous sommes bien sûr attachés à démontrer inlassablement qu'on avait eu raison de nous croire.

A Strasbourg cette année là, la tournée européenne prenait fin. Pour nous, tout commençait concrètement. Il est sûr que ces deux soirs-là, nous n'avons pas entendu la musique de la même oreille. Son caractère "happy" en était plus que jamais renforcé du fait des fantastiques perspectives qui s'ouvraient à nous. Aussi nest-ce pas sans une certaine nostalgie que toutes ces mélodies nous trottent aujourd'hui encore dans la tête.

 

 

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